Starlink a décidé de suspendre les nouveaux abonnements dans la capitale du Kenya, Nairobi, et dans cinq régions voisines, invoquant une forte demande qui met à rude épreuve la capacité de son réseau. Les cinq régions concernées sont Kiambu, Machakos, Narok, Murang’a et Nakuru.
Starlink a déclaré que sa capacité réseau ne pouvait pas prendre en charge des clients supplémentaires, soulignant la popularité croissante de l’entreprise au Kenya mais soulevant des questions sur sa capacité à évoluer dans les zones urbaines densément peuplées.
« Nairobi et les zones voisines ont actuellement atteint leur capacité réseau. Cela signifie que trop d’utilisateurs tentent d’accéder au service Starlink à Nairobi, et qu’il n’y a pas assez de bande passante pour prendre en charge des clients résidentiels ou itinérants supplémentaires », a déclaré Starlink.
« Starlink travaille à rétablir le service dans les zones perturbées et une notification sera envoyée une fois que le forfait résidentiel sera rétabli. »
Starlink transmet Internet aux utilisateurs à l’aide de satellites en orbite terrestre basse (LEO) , situés à environ 1 000 km de la surface de la Terre, augmentant ainsi les vitesses de transmission des informations avec des débits allant jusqu’à 300 Gbit/s .
Starlink n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Depuis son lancement au Kenya en juillet 2023, le nombre d’utilisateurs de Starlink a plus que décuplé , grâce aux promotions sur les kits et aux forfaits mensuels moins chers. Par exemple, en août, la société a lancé un forfait de location de kit mensuel à 15,15 $ (1 950 KES) pour les utilisateurs qui ne peuvent pas se permettre d’acheter le matériel, qui coûte 350 $ (45 000 KES).
L’expansion de Starlink, qui offre des vitesses plus rapides et des prix relativement plus bas, a contrarié les FAI locaux comme Safaricom. Le 15 juillet, Safaricom a demandé à l’Autorité des communications du Kenya (CA) d’évaluer les risques liés à l’autorisation des fournisseurs d’accès Internet par satellite à opérer sans accord avec les entreprises locales.
Safaricom souhaite que CA bloque les fournisseurs d’accès Internet par satellite ayant des opérations dans d’autres pays, une mesure qui pourrait exclure Starlink.
